Sortir de la Survie… Pour vivre sa vie
Tous les êtres humains recherchent les conditions de sécurité qui leur permettent de se sentir bien. Instinctivement, nous nous protégeons aussitôt que nous sentons notre sécurité (physique ou émotive) menacée. Qu’en est-il vraiment de l’insécurité ?
L’insécurité est une expérience de menace à notre intégrité, tant physique qu’émotive. Notre organisme dispose de systèmes d’alarme pour se protéger contre ces menaces, qu’elles soient réelles ou imaginaires; le système de protection pour la survie ne fait pas toujours la différence et il est enclenché. Il y a des mécanismes neurologiques maintenant bien identifiés qui gèrent ces réactions de survie. Ce qui m’intéresse ici, ce sont les processus des mécanismes de survie psychologiques.
La menace à la vie
Pourquoi certains humains ont-ils l’air de s’amuser et de jouir de leur vie alors que d’autres semblent se débattre si péniblement ? Pourquoi certaines personnes arrivent-elles à se sortir d’un passé difficile alors que d’autres se débattent difficilement avec un passé qui a l’air si bien ? Pourquoi certaines personnes profitent rapidement d’une démarche de croissance alors que d’autres doivent investir longuement avant d’en sentir les bénéfices ? Pourquoi certains d’entre nous vivent les expériences nouvelles comme des défis à relever et que d’autres les vivent comme des menaces qui les écrasent et les limitent ? Pourquoi certains humains restent-ils coincés au niveau de la survie alors qu’ils en semblent objectivement sortis ? Pourquoi eux et pas moi ? Nous sommes des être riches et complexes. Nous portons en nous des mémoires qui nous rassurent et nous nourrissent, et également des mémoires qui nous menacent. Les premières nous soutiennent à prendre notre envol et à nous épanouir. Les secondes nous gardent souvent dans la survie.
Pourquoi certains humains ont-ils l’air de s’amuser et de jouir de leur vie alors que d’autres semblent se débattre si péniblement ?
Fondamentalement, l’état de survie provient de blessures causées par le manque de réponses adéquates à nos besoins fondamentaux, au niveau physique et émotif. La principale blessure qui nous garde en survie est l’expérience de ne pas se sentir vu, entendu ou reconnu dans nos besoins. Cette blessure, vécue comme un abandon pour le nourrisson, est sans doute la plus grande source d’insécurité et de menace pour un être totalement dépendant.
Le sentiment de menace persistera chez l’enfant qu’on ne voit pas dans ses besoins.
L’enfant qui a faim, qui a mal ou qui a peur, pourra mieux vivre cette expérience de souffrance si l’adulte lui procure un contenant rassurant en reconnaissant sa détresse. La présence de l’adulte procure un contenant substitut à l’enfant qui n’a pas encore les ressources émotives, physiques et neurologiques suffisantes pour affronter cette situation de menace à son intégrité. Une fois l’expérience difficile passée, le corps garde la mémoire qu’il peut souffrir et passer au travers. C’est cette mémoire qui nous permet d’affronter de nouvelles épreuves avec plus de confiance.
Il y a bien sûr des insécurités reliées à des circonstances externes objectives : vous manquez de nourriture, votre système de chauffage tombe en panne alors qu’il fait -200 C à l’extérieur, vous attendez le résultat d’un examen médical qui pourrait révéler une maladie grave, etc. Il y a plein de situations qui peuvent éveiller des sentiments d’insécurité.
L’insécurité fait partie de la vie. Le niveau d’insécurité et la menace ressentie par chacun de nous dépend de notre histoire, des empreintes que nous portons et des ressources à notre disposition.
Au-delà des situations de menaces réelles à la survie, nous portons tous des mémoires d’expériences infantiles qui nous laissent croire que notre intégrité, ou notre vie même est menacée. Nous avons beau être conscient dans notre tête que ce n’est plus le cas dans le présent, nos réflexes de protection entrent souvent en action à notre insu et nous essayons de nous protéger. Nous recherchons la sécurité complète pour nous permettre de relâcher; c’est cette recherche qui nous garde en état de survie, dans des comportements et des attitudes inutiles maintenant, coûteuses du point de vue énergétique et limitant notre qualité de vie.
Certains de nos comportements expriment simplement la vie qui nous habite. D’autres comportements viennent de nos vieux réflexes de survie. Tant que ces réflexes ne nous causent pas d’inconfort, nous ne les questionnons pas. Ils font partie de notre quotidien et de nos habitudes. Nous nous identifions souvent même à eux et avons la conviction qu’ils font partie de qui nous sommes. Nous pouvons aussi les défendre lorsque nous sommes confrontés à leurs effets sur nous-même ou sur nos proches. Ces réflexes ont été importants et utiles, mais ils doivent être questionnés quant à leur pertinence, ici et maintenant. Sont-ils encore nécessaires ?
Il ne suffit pas de se rendre compte d’un comportement ou d’une attitude inapproprié pour pouvoir simplement les changer. Il est un espace où la volonté seule ne suffit pas. Il faut choisir de faire le chemin du ré-apprivoisement. Notre organisme est ainsi fait que lorsqu’il y a une empreinte inscrite dans la mémoire cellulaire, elle ne peut être modifiée que par une expérience différente. Cette nouvelle expérience crée une empreinte différente et laisse à notre organisme une mémoire qui élargit notre champs d’expé- rience; nous avons alors une possibilité de ré- ponse différente dans la réalité et nous pouvons sortir des vieux réflexes de survie.
Cette tâche n’est pas facile; c’est un processus simple, mais le chemin est tortueux. Nous pouvons reconnaître rapidement la direction à prendre et identifier les comportements et attitudes inappropriés, mais le changement est souvent complexe, surtout si les mémoires sont reliées à des blessures profondes et primitives. Prenons quelques exemples.
Marie est souvent anxieuse et très pré- occupée par les bruits dans son appartement, que ce soit les bruits provenant des voisins, du système de chauffage ou des conduites d’eau. Cela devient de plus en plus intolérable de vivre dans cet appartement. Elle n’en peut plus d’être continuellement tendue et en alerte. Au moindre dérangement, son corps se contracte comme si sa vie en dépendait. D’où vient cette réaction de contraction ? C’est un autre réflexe de survie, qui consiste à combattre ce qui est dérangeant, envahissant comme si cette stimulation risquait de l’anéantir. C’est une mémoire de son enfance; Marie était envahie par les attentes de sa mère face à son frère handicapé. Elle devait être raisonnable et prendre soin de lui. De plus, son père avait la mauvaise habitude de la taquiner en riant d’elle jusqu’à ce qu’elle pleure. Sa sensibilité à l’envahissement sensoriel, en interaction avec des blessures reliées à un climat affectif insuffisamment rassurant l’ont amené à se couper de toutes ses sensations pour ne plus ressentir ces expériences désagréables, voire intolérables, et à combattre tout ce qui la dérange. C’est comme si cet envahissement risquait de prendre toute la place en elle, de la coincer avec un malaise continuel et, à la limite, de la faire disparaître. Son réflexe de survie consiste à essayer de tout contrôler ce qui entre dans son corps.
Il ne suffit pas de se rendre compte d’un comportement ou d’une attitude inapproprié pour pouvoir simplement les changer
Jacques porte depuis son enfance une empreinte importante qui lui rend difficile de s’affirmer face aux autres. Il est un homme intelligent qui a écrit un livre apprécié par son entourage, mais quand on lui demande d’en faire la promotion, il refuse, se sentant incapable d’affronter les regards et la visibilité. Il se sent angoissé de façon démesurée, comme si sa vie même était en jeu. Elle ne l’est évidemment pas dans le présent, mais sa mémoire corporelle le ressent comme si ce l’était. Lorsque sa mère portait Jacques, elle a essayé de cacher sa grossesse à son propre père jusqu’au septième mois, de crainte d’être rejetée, voire même tuée à cause de la honte dans la famille (il s’agissait d’une grossesse hors mariage). Elle a porté son enfant dans la terreur d’être découverte et possiblement d’être détruite. Jacques porte le réflexe de se cacher de peur d’être vu et détruit.
Roland est obsédé par son argent; il n’en n’a jamais assez et il se sent toujours menacé d’en manquer. Il vit comme si sa survie physique était en jeu dans le quotidien. Tout semble bien aller pour lui. Il est très riche, il a une famille, il se paie toute sorte de plaisirs et pourtant il ne se sent pas heureux. Il est souvent anxieux et stressé. Cette insécurité profonde, reliée au manque de contact avec lui-même, le maintient en survie. En effet, Roland a appris très jeune à se dissocier de son corps et à s’étourdir à l’extérieur pour s’amuser et se sentir vivant. Par manque de contact intime avec son entourage et par manque de soutien, il n’a pas acquis suffisamment de sécurité intérieure pour détacher sa valeur et son identité de l’extérieur de lui-même. Dans le monde de son enfance, la valeur et la sécurité sont mis dans la possession et dans l’argent. Alors qu’extérieurement, il semble être dans la totale abondance, Roland est en survie intérieurement. Même s’il le sait, il ne peut s’empêcher de réagir ainsi. Ce n’est pas une simple question de choix volontaire, c’est un réflexe viscéral; son organisme se sent menacé.
Comment sortir des réflexes de survie
On peut sortir des habitudes de survie de deux façons. La première est simple : lorsque le réflexe n’est plus relié à la réalité et que la mémoire de la menace est faible (ou même disparue) dans l’organisme, on peut parfois simplement découvrir ou apprendre un nouveau comportement plus rentable émotivement et énergétiquement et les bénéfices ressenties suffisent à soutenir ce nouveau comportement.
La deuxième est plus compliquée car la mémoire enregistrée dans l’organisme est forte. On ne peut alors simplement essayer de nouveaux comportements ou de nouvelles attitudes, car notre organisme se sent trop menacé. La perception même de la réalité des bénéfi- ces issus des nouveaux comportements et attitudes est biaisée. Le sentiment d’insécurité expérimenté est tellement fort qu’il empêche l’organisme de relâcher et la nouvelle expérience en est une de tension et d’inconfort. Dans ce cas, il faut retrouver les conditions de sécurité dont a besoin l’organisme pour expérimenter de nouvelles habiletés (comportements et attitudes) qui vont le soutenir à aller au-delà de la peur et à enregistrer que le danger n’est plus réel.
Marie, Roland et Jacques doivent ré- apprivoiser leur organisme à ressentir leurs expériences menaçantes pour enregistrer que le danger n’est plus réel et que cette expérience ne menace plus de les détruire. C’est tout le processus thérapeutique qui consiste à trouver les conditions relationnelles favorables les expériences pertinentes pour chacun au-delà des techniques et à développer de nouvelles habiletés pour tolérer de ressentir les vagues d’insécurité sans se perdre dans nos vieux réflexes.
Sortir de la survie n’est pas une simple question d’efforts et de bonne volonté, il faut avoir les bonnes conditions affectives et relationnelles. Nous ne pouvons contourner que nous sommes des êtres relationnels et que nos principales sources de réflexes de survie proviennent de blessures et de menaces en relation.
Oser revenir à soi pour trouver sa sécurité en soi et développer sa capacité à affronter l’insécurité inhérente à la vie sont des grands défis qui doivent être soutenus par des conditions favorables.
Ce chemin nous fait sortir de la zone connue, confortable, celle où nous ne nous sentons pas menacés, pour aller expérimenter la zone inconnue, moins confortable, là où il y a plus de vie.
LA RECHERCHE D’AUTHENTICITÉ
Ouriel Ouaknine, M.Ps.
Dans les méandres de la psyché humaine se love un besoin psychologique fondamental : celui de vivre de façon authentique en se montrant exactement tel que l’on est, sans y mettre la moindre distorsion, sans y ajouter le moindre maquillage.
Malheureusement, nous avons tous vécu des menaces à notre intégrité qui nous ont obligé à masquer des parties de notre être pour nous adapter aux exigences, aux limites ou aux dangers de notre milieu. En nous, une bataille est dès lors engagée entre ce besoin de se montrer en pleine lumière, tel que l’on est, libre de toute peur, de toute contrainte : entre ce besoin d’authenticité et ce danger d’être à nouveau blessé. Cette menace, qui fut réelle dans le passé, a maintenant élu résidence dans notre être comme un corps étranger. Et, même si ce corps étranger peut donner l’impression d’être assimilé au point de prendre la couleur de notre être ambiant, même s’il peut rester enfoui pendant des années1 une bataille interne est engagée pour l’en déloger. Toute notre vie, nous serons aux prises à ce combat dont les origines remontent à la nuit des temps. Certaines des peurs qui mènent à l’installation de cette menace interne n’appartiennent qu’à nous, à notre histoire propre, d’autres appartiennent à notre famille proche ou à notre lignée familiale. D’autres, encore, engagent un groupe plus grand comme celui de la communauté dans laquelle nous avons vécu ou de la religion par laquelle nous avons été impré- gnée (… ou contaminée. Choisir ici l’expression qui s’applique le mieux !)
Par delà ces peurs et ces menaces, l’aspiration à l’authenticité s’impose comme un leitmotiv qui ne nous lâchera pas. L’authenticité n’est, cependant, pas facile à trouver et n’est jamais acquise une fois pour toute. Cette quête est soumise à bien des aléas et bien des faux pas. Être authentique c’est, d’abord, reconnaître l’impossibilité de l’être totalement et définitivement. C’est, ensuite, s’accepter avec cette limite incontournable. C’est aussi savoir que cette recherche constitue le travail d’une vie qui demande courage et détermination. La menace intériorisée nous apparaît bien réelle : rien à première vue ne nous permet de la distinguer de la réalité qu’elle contamine en retour. Ceci nous amène à justifier nos paroles et nos gestes avec la ferme conviction du moment que ce que nous avançons est pure vérité et issue de notre plus juste centre d’authenticité… pour s’apercevoir, plus tard, que cette vérité n’en n’était pas une. Que s’est-il passé ? Comment en arrivons-nous à tellement nous tromper ?
Par delà ces peurs et ces menaces, l’aspiration à l’authenticité s’impose comme un leitmotiv qui ne nous lâchera pas. L’authenticité n’est, cependant, pas facile à trouver et n’est jamais acquise une fois pour toute.
L’être humain est doté de ressources extraordinaires pour faire face à la vie et à ses complications. Nous devons nous forger des perceptions qui prennent un sens pour nous, qui nous permettent de maintenir une logique interne afin d’assurer notre équilibre. Devant la menace, l’être vivant se protège avec toutes les ressources dont il dispose, dont celle faisant l’objet de la pré- sente réflexion de falsifier ses perceptions pour retrouver et maintenir un équilibre qui, sans cela, resterait précaire. L’enfant se dit, dans un langage qui est encore non-verbal : « Si cela m’arrive continuellement, c’est que je suis en faute, c’est que quelque chose ne va pas avec moi ». Le fait que ce raisonnement soit non-verbal n’enlève rien, au contraire, à la puissance de son impact. L’enfant enregistre ce message dans son corps à un niveau très instinctif, comme le ferait un petit animal effrayé par l’événement qui l’a fait souffrir ou qui a mis sa vie en danger. Le fait que cela arrive continuellement, ou à répétition est également significatif car, rarement un événement isolé blesse, surtout si quelqu’un est là pour réconforter2. C’est, le plus souvent, le résultat d’une répétition de blessures 3. Ce sentiment : « Quelque chose ne va pas avec moi » s’inscrit comme une croyance profonde qui va maintenant colorer toutes les perceptions, les cognitions et les décisions de cet être qui, dès lors, ne peut plus vivre à partir de son centre d’authenticité. « Je ne dois pas me montrer tel que je suis sinon je vais être à nouveau blessé ! » se dit-il, inconsciemment. Ce message négatif interne peut prendre de multiple formes en fonction du contexte. Certains se disent : « Je ne dois pas montrer ma vitalité » ou « Je ne dois pas exprimer mon plaisir », d’autres réduisent leur vivacité d’esprit ou leur créativité pour ne pas déranger, d’autres, encore, doivent continuellement enjoliver ce qu’ils sont ou, à l’inverse, minimiser leur réussite, leur talent, leur peine ou leur souffrance pour pouvoir être acceptés. Il y a, également, ceux qui s’inventent un monde permettant d’accéder à ce sentiment extraordinaire d’être important, unique, irremplaçable. En imagination, ils deviennent : sauveur, vaillant combattant, redresseur de tords, modèle pour l’humanité, étoile rayonnante admirée pour son talent extraordinaire. Ne nous leurrons pas, nous sommes tous affligés, chacun à notre façon et à un degré qui nous est propre, par ce syndrome de l’image qui cache ce que nous sommes vraiment.
Cet écart d’authenticité, comme on le nomme en PCI, devient de plus en plus souffrant à mesure que faiblit la force de cette défense, de ce masque, et que s’intensifie cette pulsion naturelle vers l’authenticité. Cette souffrance est pourtant saine malgré l’inconfort et, parfois même, l’angoisse qu’elle entraî- ne. L’erreur, que l’on commet beaucoup de nos jours, est de la confondre avec un état dépressif et d’offrir une médication pour en atténuer les symptômes… privant ainsi la personne d’un outil essentiel à la résolution : sa souffrance. Sans cette souffrance, nous perdons notre boussole interne qui guide nos pas. Cette boussole étant anesthésiée, désorientée, nous sommes, maintenant, vraiment perdu. Notre organisme cherche à résoudre ce conflit interne sans instrument pour le guider. Les forces en présence sont puissantes : d’un côté, ce désir profond d’authenticité, pulsion naturelle de tout organisme vivant et, de l’autre, cette menace, vestige d’un passé révolu, agissant comme un signal de danger qui oblige l’organisme à une protection… anachronique et insensée dans le contexte de la réalité actuelle4.
L’être humain est doté de ressources extraordinaires pour faire face à la vie et à ses complications.
Que pouvons-nous faire ? D’abord savoir que tout cela existe, reconnaître ce besoin d’authenticité comme un besoin normal qui anime tout être humain, ne pas l’interpréter comme la preuve d’une inauthenticité dont on devrait avoir honte mais, plutôt, d’une inauthenticité dont on veut se sortir. Vouloir se le cacher ne ferait que l’enfouir sous une couche supplémentaire de maquillage qui nous en éloigne d’autant plus. Ensuite, parvenir à identifier la menace qui réside en nous comme un corps étranger, qu’il est difficile de saisir mais qui n’en demeure pas moins actif et dérangeant. De quoi ai-je peur ? Quelle est la pire chose qui pourrait m’arriver ? En quoi cela réfère-t-il à mes blessures d’origine ? Ai-je vraiment raison d’avoir encore peur de cela ? Comment puis-je me soutenir pour laisser passer cette vague émotionnelle sans lui donner d’importance ? Je respire. J’accepte cet inconfort passager. Je me donne des messages rassurants5. Je me dis que la vie est une suite de vagues : certaines sont agréables, d’autres sont difficiles, voire pénibles. Je savoure les bons moments et, même si je sais que ça ne durera pas, j’essaye de maintenir ce bien-être aussi longtemps que possible. J’accueille la prochaine vague. Si elle est bonne, je la savoure aussi, sinon, j’utilise les outils que je connais pour la traverser sans m’y noyer. Ainsi, tant bien que mal j’apprends à naviguer sur les flots de la vie en ayant comme but important la recherche de mon authenticité.
Ne nous leurrons pas, nous sommes tous affligés, chacun à notre façon et à un degré qui nous est propre, par ce syndrome de l’image qui cache ce que nous sommes vraiment.
Clin d’œil
Psychothérapie Corporelle Intégrée
« Une synthèse de plusieurs approches psychologiques (Gestalt, reichieinne, psychologie du Soi, relations objectales) et de plusieurs techniques permettant d’intégrer l’expérience corporelle au coeur du processus de développement et d’intégration du Soi.
Le travail avec la respiration, le mouvement, les frontières et la présence, dans le cadre de la relation thérapeutique permet de stimuler et de supporter une nouvelle expérience de Soi et du sentiment d’être vivant. »
André Duchesne, M.Ps. Directeur de l’IPCI